Hernie discale

L’action de de la Décompression NeuroVertébrale sur la hernie discale, par le Dr David Bass
 
 

Parce que les disques agissent comme les amortisseurs des vertèbres, ils subissent un stress énorme. Tout traumatisme, comme une chute, une blessure au travail ou même une grossesse, peut entraîner une hernie discale.
Aujourd’hui, environ 60% des personnes d’âge moyen (45 ans) sont porteuses d’une hernie discale. Celle-ci est due à des surpressions répétées s’exerçant sur le disque. Elles auront pour conséquence d’abord un bombement du disque: C’est comme si vous marchiez sur un ballon qui ne se brisait pas.
Puis au fur et à mesure que le disque est écrasé, il va se comporter comme une éponge qui va se vider de son eau, et ainsi se fragiliser.
Il en résulte ainsi une migration du noyau qui fissurera au fur et à mesure les différentes couches circulaires de l’anneau et viendra se loger dans le canal rachidien.
Ces surpressions sont dues à des malpositions (penché vers l’avant, le dos droit par exemple), un manque de tonus musculaire dans un contexte de vie sédentaire, l’absence d’activité physique, des séquelles traumatiques etc. De manière générale, la hernie discale ne peut survenir sur des disques parfaitement sains.

La majeure partie du disque étant faiblement vascularisée, la hernie discale dégénère progressivement de manière insidieuse, silencieuse ( asymptomatique),et ne s’exprimera malheureusement que trop tard, d’où l’intérêt d’une prise en charge préventive.

La protrusion, les fissures, puis la hernie discale, sont des atteintes discales qui évolueront toutes les trois vers une discopathie dégénérative si elles ne sont pas traitées à temps mécaniquement par la DNV, car plus l’arthrose gagne du terrain , et plus il est difficile d’éradiquer une hernie, cela s’expliquant par le fait que les tissus deviennent de plus en plus rigides. Elle est très répandue dans la population de 65 ans et plus, dont le nombre de hernies est très important et en nette augmentation du fait d’une population mondiale vieillissante.

Souvent, certaines personnes sont surprises par l'apparition soudaine de maux de dos et ils ne peuvent pas se rappeler ce qu'ils ont fait dans le passé pour se blesser. La raison en est que seul le tiers externe du disque est innervé et donc sensible. Par conséquent, vous pouvez ne pas ressentir de douleur jusqu'à ce qu'un jour, en faisant une activité physique, ou un faux mouvement, une inflammation associée à de la douleur apparaisse. Ceci est provoqué par une pression juste assez importante sur le disque pour pousser le noyau dans la zone sensible du disque.

Dans certains cas, cette hernie discale survient brutalement en début d'évolution de la discopathie, chez des personnes ne souffrant absolument pas du dos jusque là, alors que, dans d'autres cas, la hernie apparaît après un long passé de douleurs lombaires. Il faut également comprendre que plus le disque sera pincé, plus l'espace épidural autour des racines nerveuses sera réduit, et que l’ablation chirurgicale d'une hernie discale ne suffira pas à libérer totalement une racine comprimée.

Il existe différents grades de hernie discale: la DNV pourra agir sur les grade 1 (protrusion), grade 2 (hernie paramédiane) et grade 3 (hernie latéralisée ou foraminale). En revanche, elle ne pourra en aucun cas vous aider sur les grade 4 (hernie migrée) et grade 5 (hernie exclue) qui demanderont l’avis d’un chirurgien orthopédique spécialisé.

Avoir une hernie discale n'est pas forcément grave, ni douloureux. Elle devient douloureuse lorsqu'elle vient comprimer une racine nerveuse, située juste en arrière du disque dans la colonne vertébrale. On découvre assez fréquemment des hernies discales chez des personnes qui ne se plaignent pas du dos. L’évolution peut se faire naturellement vers la disparition des symptômes, sans pour autant que la hernie disparaisse. Elle peut également évoluer chez un grand nombre de personnes de manière cyclique, en alternant des périodes de douleurs et de rémission. Malheureusement, l’évolution peut aussi se faire vers l'aggravation des douleurs et parfois même se compliquer d'une paralysie des membres.